« LA LOUCHE EN OR » de Véronique Essaka – au Théâtre Darius Milhaud (Paris 19ème)

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Véronique Essaka   

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LA LOUCHE EN OR : CA COULE DE SOURCE

La louche en or, spectacle pour enfant, se raconte sur les planches du théâtre Darius Milhaud (19e paris) depuis le mois de janvier. Sous forme de conte africain, la question de l’eau est abordée. Une invitation au voyage, au pays de l’imaginaire africain.

Véronique EssakaMercredi. C’est la journée des enfants. Allez, hop, hop, hop on sort. Direction le théâtre Darius Milhaud, la petite Mayiba nous y attend. Mayiba, c’est l’héroïne de ce conte africain.

Pour sensibiliser les plus jeunes à la question de l’eau, en Afrique et pas seulement, Véronique Essaka-De Kerpel a imaginé une pièce à la fois musicale, dansante et douce en messages. La louche en or, c’est l’histoire d’une petite fille, Mayiba, haute comme trois mangues qui part à la recherche de la seule et unique source d’eau du pays pour sauver sa grand-mère. Les enfants partent alors à l’aventure avec la petite Mayiba, sous le rythme des percussions africaines joués par Ludovic Goma. Semé d’embuches, le parcours de Mayiba c’est un peu celui du petit Kirikou, traversant bien des dangers pour finalement rentrer au village avec de l’eau pour sa grand-mère et tous les villageois.

L’ambiance

Une mise en scène simple, laissant la liberté aux enfants d’imager ce conte. Un arbre, de la lumière, une grosse louche en bois, deux comédiens sur scène et le tour est joué. Le spectacle est une réussite. L’interactivité avec la salle et les enfants est primordiale pour Véronique et Ludovic. Ils mettent un point d’honneur à rythmer leur pièce et à faire participer les enfants. Ces derniers deviennent acteurs de ce conte. Les enfants deviennent alors les villageois et encouragent Mayiba dans son parcours, en chantant ou en tapant des mains. « Les enfants sont un public exigeant. Ils ne font pas semblant. Il faut les intéresser » confie Ludovic, le percussionniste de la pièce. C’est lui qui rythme le conte. Il entraine les enfants en musique, pendant que Véronique (Mayiba) chante. Une musique en accord avec l’univers du spectacle, qui correspond à la musicalité du texte. Les chants que récite Véronique sont bien sûr basés sur l’eau.

Un message

Des textes simples que les enfants peuvent répéter et fredonner, pour encourager Mayiba dans sa traversée. Une manière aussi de leur faire retenir le message plus facilement. Ca marche toujours mieux en chanson, n’est-ce pas ? C’est pour dire, on l’a encore dans la tête la chanson « de l’eau, de l’eau.. ». Parie réussi. Quant aux enfants, eux aussi ont été sensible au parcours de la courageuse Mayiba. Un spectacle au message fort mais avant tout ludique et rythme. Une belle histoire dépourvue de tout artifice. Un récit limpide. Un seul objectif : transmettre un message aux enfants, et leur faire passer un bon moment. A les voir et les entendre réagir pendant et après le spectacle, on peut dire : objectif atteint. Ouf ! Voilà une bonne chose de faite.

Vanessa Meflah

 

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