FESPACO 2013 : Conférence de presse à la Cinémathèque de Paris.

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Le FESPACO en est déjà à sa 23ème édition ! Une conférence de presse a eu lieu le 14 Janvier afin de présenter les films qui seront en compétition sur le thème « Cinéma Africain et Politique publique en Afrique ». Se déroulant du 23 Février au 2 mars à Ougadougou, la capitale du Burkina Faso, le festival du cinéma Africain se développe au fil des années.

Conférence à Paris.

C’est la cinémathèque française qui a ouvert ses portes pour la conférence de presse du FESPACO lundi 14 Janvier à Paris. Dirigée par le Délégué Général du FESPACO, Michel Ouedraogo, la conférence a attiré plus d’une centaine de personnes. Le ministre de la Culture, du tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo était présent. Une conférence qui à porté sur la présentation des professionnels du cinéma à travers l’énonciation de plusieurs cinéastes. La conférence a aussi fait l’objet de remerciements aux différents partenaires financiers tels que l’Union Européenne qui débloque beaucoup de fonds, et plusieurs pays comme la France, le Niger et le Gabon.

Dans le public, plusieurs questions ont été posées. Très concernées par la cause que le FESPACO a décidé de mettre en lumière, les interrogations portaient sur les politiques des pays africains ainsi que sur la place de la femme dans le monde du cinéma. Une place qui prend de l’importance avec les années.

Cette conférence était aussi l’occasion pour les organisateurs de rendre public la liste des films en compétition ainsi que le nom dles membres du jury. Au total 101 films seront présentés entre fin Février et début Mars. Divisés en plusieurs sections, ils seront donc 19 pour le genre Fiction long métrage, 18 à concourir dans la division Fiction vidéo numérique, 20 en fiction court métrage, 17 Documentaires, 6 diasporas, 8 séries télévisuelles ainsi que 13 œuvres dans la catégorie Films des écoles africaines de cinéma.
Cette année, trente-cinq pays sont représentés. Le Burkina Faso présente 13 réalisations, le Sénégal 5 et d’autres pays tels que la Côte d’Ivoire, le Togo ou encore le Mali seront aussi présents avec plusieurs films.
Une autre de ses particularités de cette nouvelle édition, c’est la place donnée aux cinéastes lusophones (l’Angola, le Cap Vert ou la Guinée Bissau). Ces derniers sont mis en avant alors qu’ils étaient, les années précédentes, un peu oubliés.
Cette conférence de presse a donné envie aux spectateurs de se déplacer à Ouagadougou pour soutenir le cinéma africain lors du Festival. Des questions ont trouvées des réponses. Cette année, le sujet tombe en accord avec l’actualité puisque le Mali se retrouve aujourd’hui dans une guerre difficile. Malgré les barrières parfois hautes, le FESPACO résiste.

Son histoire.

Tout a commencé en 1969, lorsqu’à l’initiative d’un groupe de cinéastes, nait le premier festival du cinéma africain. Depuis 1972, ce festival a pris le nom de FESPACO. Il est le festival du cinéma le plus important en Afrique Subsaharienne. Il constitue un réel tremplin pour les cinéastes et joue un rôle clef dans l’évolution cinématographique africaine. Il est aujourd’hui une véritable entité culturelle à lui tout seul. En quête de professionnalisme depuis plusieurs années, il faut qu’il maintienne son rang face aux festivals qui naissent autour de lui, en Afrique. Ça ne suffit plus d’être le plus ancien, il faut être en accord avec la société et se surpasser tous les ans pour rester en pole position.

Pour la 23ème édition, les organisateurs attendent plus d’un demi-million de spectateurs. Ce qui le démarque des autres, c’est son accessibilité par tous et pour tous. Il propose au public de visionner tous les films qui sont en lice. Cet engagement fait de lui le festival le plus populaire d’Afrique.

Son objectif est bien sûr de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain. Il veut aussi promouvoir les contacts et les échanges entre les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. Mais surtout, le FESPACO existe pour sauvegarder le cinéma africain en tant que moyen d’expression et d’éducation. Souvent étouffé par des productions françaises, américaines ou indiennes, le cinéma africain a été mis aux oubliettes. Le but du FESPACO est de le faire vivre au fil des éditions.

Eléonore Pascolini

 

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