LES LECTURES DE GANGOUEUS – Invitée : ANNE-SOPHIE STEFANINI pour «Une femme a disparu»

1973
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RÉSUMÉ  :

Une femme a disparu par StefaniniConstance a 17 ans lorsqu’elle découvre Yaoundé et rencontre Jean-Martial. Elle tombe amoureuse de sa façon unique de marcher à travers la ville, de l’emmener danser dans des cafés révolutionnaires et de lui confier l’histoire du Cameroun, son Indépendance, ses luttes. Il lui raconte aussi comment l’université s’est embrasée quelques années avant leur rencontre, qu’une professeure qu’il admirait a disparu. Constance écoute et tout s’inscrit dans sa mémoire : la voix de cet homme, l’histoire de cette femme.
Les années passent, Constance et Jean-Martial se séparent. Constance ne revient plus au Cameroun mais ce qu’elle y a appris, ce qu’elle y a laissé continue de la hanter : qui était cette femme ? Pourquoi Jean-Martial lui a-t-il livré son histoire ? Constance cherche des réponses, se heurte au passé et fait face à la disparition de son premier amour et de la jeune fille qu’elle était.
Une femme a disparu est une lettre d’amour et une enquête où les vérités sont mouvantes, où des absents réapparaissent, où la mémoire se recompose sans cesse.


BIOGRAPHIE  :
Anne-Sophie Stefanini est romancière et éditrice chez JC Lattès.
« Vers la mer » (2011) est son premier roman. Pour l’écrire, elle s’était rendue à plusieurs reprises en Algérie dans l’idée de travailler sur la figure de l’écrivaine et aventurière Isabelle Eberhardt (1877-1904).
Son deuxième roman, « Nos années rouges », s’ancre en Algérie aux lendemains de l’Independance et évoque l’aventure des pays rouges, ces militants qui avaient pris le parti de l’Independance et sont partis en Algérie en 1962.
Dans troisième roman Cette inconnue publié en janvier 2020 une femme, française installée au Cameroun depuis 1982 disparaît une nuit de mai 1991. Le roman questionne cette disparition et la vie de ceux qui l’ont aimé, et qui continuent des années après à chercher une vérité. On plonge dans le Cameroun de l’indépendance, des maquisards et des héros de cette guerre; les années 91 marquées par les opérations villes mortes et la répression contre les étudiants, les journalistes et le Cameroun d’aujourd’hui.


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