LES LECTURES DE GANGOUEUS – Invité : BONIFACE MONGO-MBOUSSA, pour «J’étais nu pour le premier baiser de ma mère» (Hommage à Tchicaya U Tam’si)

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BIOGRAPHIE
Boniface Mongo-Mboussa est un écrivain et critique littéraire, docteur en littérature comparée, né en République du Congo en 1962. Il est corédacteur en chef de la revue Africultures. Chroniqueur à L’Atelier du Roman, il enseigne les littératures francophones à Sarah Lawrence College (antenne de Paris)

Auteur d’une thèse sur Les larmes de Démocrite. Essai sur la représentation et la fonction du risible dans le roman africain d’expression française, soutenue en 19993, Boniface Mongo-Mboussa a publié deux essais chez Gallimard : Désir d’Afrique (2002) et L’indocilité (2005), ainsi qu’une biographie du poète congolais Tchicaya U Tam’si, intitulée Le viol de la lune, vie et œuvre d’un maudit (Vents d’ailleurs, 2015). Il est par ailleurs l’éditeur des œuvres complètes de Tchicaya U Tam’si aux éditions Gallimard.

RÉSUMÉ DU LIVRE

BONIFACE MONGO-MBOUSSAAdmiré par toute une génération (celle de Sony Labou Tansi et Tierno Monénembo), Tchicaya U Tam’ si domine la production poétique de la postnégritude, sans compter la force unique de ses romans et nouvelles.

Marqué par la disparition tragique de Lumumba, viscéralement attaché au Congo, Tchicaya U Tam’ si mêle sa souffrance et ses voluptés à celles de sa terre natale, dans une écriture travaillée par collages savoureux et ruptures baroques : ‘Ma poésie, disait-il, est comme le fleuve Congo, qui charrie autant de cadavres que de jacinthes d’eau’.
Léopold Sédar Senghor : « Car l’image est le seul fil qui conduise le cour au cour, la seule flamme qui consume l’âme. De la tête de Tchikaya, de sa langue, de sa plume, de sa peau jaillissent donc les images comme d’un kaléidoscope, avec la force du geyser. Images touffues, changeantes, tournantes, tout en rythmes et en couleurs, tout en sucs et sèves : images vivantes. C’est un feu d’artifice, un volcan en éruption ».
Et Senghor savait juger en la matière.

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